Sunday, February 28, 2016

May the force be with you

Ce samouraï vous rappelle quelqu'un?


Ces Japonais, c'est vraiment rien que des copieurs!

Friday, February 26, 2016

Operatiooooon... Ninjaaaa

« Autres gens, autres mœurs », dixit l’adage.  Il n’y a sans doute pas de pays où cela s’applique plus qu’au Japon pour un Occidental.  A peine arrivés, on remarque qu’énormément de comportements diffèrent de ceux auxquels on est habitués.

-        Tout est propre.  Il n’y a pas un papier par terre (et pour cause, mais paradoxalement aussi, il n’y a pas de poubelle dans les rues) et on pourrait lécher le sol des halls de gare.
-        Les gens sont extrêmement respectueux et polis.  Il faut mettre son gsm sur « silencieux » ou carrément l’éteindre dans les bus et les trains.  Ça change de chez nous et de la c***sse qui raconte sa vie inintéressante pour tout le wagon.
-        Les toilettes sont trop bien : planche chauffante, bruits d’oiseaux, jets, … l’intimité me garde de vous en dire plus.  Et puis les Japonais adorent les blagues de Toto à la toilette.



Au programme, Tokyo bien sûr – on y reviendra plus tard, sur le blog et IRL* –.

Ensuite, Matsumoto et son château, histoire de se prendre pour un samouraï.


On profite aussi d’un bon onsen en famille et de tous ses à-côtés : douches assises et shampoo-bars, sauna, bains intérieurs et extérieurs, et salles d’eaux avec plein de crèmes et d’ustensiles relaxants.




Et puis, en route pour Kyoto.  Afin de joindre l’utile à l’agréable, quoi de mieux qu’un bon bento dans le Shinkansen ?  



Kyoto, c’est LA ville des traditions japonaises, avec des temples (tiens, ça nous change…) et des gens en kimono.  




On a adoré les splendides jardins (certains cerisiers commencent doucement leur floraison) et le quartier des geishas.



On retiendra surtout la pagode d’or, le sanctuaire de Fushimi Inari-Taisha et ses allées de tori vermillons, et le sanctuaire de Koyasan (bien plus au sud, encore un peu plus loin qu’Osaka) qui plonge le visiteur dans un cimetière mystique et envoûtant.

La pagode d'or
Les jardins de la pagode d'or

Dans une galerie de tori de Fushimi Inari-Taisha
Fushimi Inari-Taisha
Fushimi Inari-Taisha

Koyasan
Koyasan
Koyasan


Après une semaine chez les Nippons, on est complètement dépaysés.  Des souvenirs plein la tête et les valises, et des sushis plein la panse.

Sunday, February 21, 2016

Au revoir et khmerci !


Finie la playa, c’est parti pour un petit tour avec les copains (Thom & Evelyne) qui nous ont rejoints à Phnom Penh. L’occasion d’approfondir notre connaissance de la ville après plusieurs passages éclairs.
Au programme, les classiques : musée national, palais royal & pagode d’argent.  Et dans un registre moins joyau et joyeux, le musée du génocide S21, une ancienne école transformée en camp de détention des Khmers rouges, ou la face la plus cruelle de l’Homme dans toute son intensité. On vous passe bien volontiers les détails sur les tortures et les méthodes d'exécutions, ou encore la façon dont les bébés étaient achevés.  Il est difficile de se sentir bien après une telle visite, mais c’est un éclairage indispensable sur cette page terrifiante de l’histoire du Cambodge, qui emporta plus de 1,7 millions de cambodgiens (20% de la population).



Au-delà de la capitale, on a baroudé dans des coins franchement paumés en tuk-tuk (ne JAMAIS faire un trajet de 100 km en tuk-tuk…), on a traversé le Mekong sur le fameux pont en bambou (démonté et reconstruit chaque année !) de Kompong Cham et on a exploré les temples pré-Angkoriens de Sambor Prei Kuk

Excursion mouvementée en tuk tuk


le pont en bambou

coucher de soleil sur le Mekong
Sambor Prei Kuk

À présent, notre aventure cambodgienne est terminée. On a bien évidemment toujours Angkor en tête mais ce pays est bien plus que cela. Une ambiance relax, des paysages et des scènes de vie qui semblent appartenir à une autre époque, des temples perdus à la Indiana Jones, des îles encore préservées du tourisme de masse, une cuisine variée et pleine de saveurs, et puis surtout beaucoup de sourires et de gentillesse.


Au Cambodge, la pauvreté omniprésente nous force à relativiser, les transports nous obligent à prendre notre temps. Chaque trajet, chaque étape fut une aventure et c’est probablement ce qui va le plus nous manquer pendant la suite du voyage. Car au Cambodge, les choses se passent rarement comme prévues, mais se terminent toujours bien.


Thursday, February 11, 2016

Camping Paradis

Parce que sinon, un voyage en Asie du sud-est ne serait pas un voyage en Asie du sud-est. Parce que notre âme de Robinson n'a pas encore pû s'épanouir. Parce qu'on sent qu'il y en a encore parmi vous qui n'ont pas encore cédé à la jalousie. La voici, la voilà... l'île paradisiaque et (presque) inhabitée : Koh Ta Kiev.

Au programme : rien ! Et on le décline merveilleusement bien.
Ne rien faire à la plage, ne rien faire dans notre bungalow face à la plage, ne rien faire à la plage de l'autre côté de l'île, ne rien faire au « salon » (sorte de terrasse avec avancée au dessus de l'eau, sponsorisée par Marie Jeanne – on ne l'a pas invitée à notre table, on a été sage –, et tenue par un type ressemblant à un mélange de David Guetta et de Barney Stinson version « Nicaragua »).

Evidemment le paradis à un prix : éléctricité uniquement de 18h à 21h, seau d'eau de mer ou d'eau douce pour la chasse et la douche (attention, ne pas confondre), pas de wifi. Plutôt bon marché si c'est pour profiter d'un havre de calme. On s'étonne qu'aucun projet immobilier et/ou touristique n'ait encore vu le jour ici. Pour combien de temps encore ?




Là, je ne fais rien.


Monday, February 8, 2016

Sweet & south

Après avoir arpenté les temples pendant une semaine, il est temps de nous reposer un peu!
Direction le sud du Cambodge pour un séjour plus cool. Finis les levers à 5h du mat et les 40 km de vélo par jour sous 35° !

Installés à Kampot, on en profite pour explorer la région en scooter. Pour faire court, on a visité des grottes, on s’est baladés dans les marais salants.



On a visité des plantations de poivre (très réputé), on a flâné au marché aux crabes de Kep et on a évidemment mangé du délicieux crabe au poivre vert (un très grand moment culinaire, #1 depuis le début de notre voyage).



Phil en a profité pour se faire une petite haircut locale à 2$.



On a chillé sur la plage de Kep, on a rechillé sur la plage d’Otres – la plage un peu sympa de Sihanoukville – en attendant notre départ pour une île perdue (… « au milieu de l’océan, un jardin merveilleux, un spectacle permanent », comme diraient nos compagnons créoles).



On se plait vraiment beaucoup au Cambodge, outre les temples (exceptionnels), on apprécie beaucoup sa très belle campagne, les gens adorables et l’atmosphère en général. Tout y est plus lent, plus cool, plus relax. On prend le temps de prendre notre temps et c’est tellement bien. De toute façon, vu les infrastructures, on n’a pas bien le choix. Dans un bus pourri sur des routes pourries (il n’y a aucune autoroute), difficile de faire 200km en moins de 4h.


Et puis, la bière au fût n’est pas chère (ne rigole pas Matthieu V !) et la baguette est partout (précieux héritage français J), donc on se sent un tout petit peu comme chez nous.






Friday, February 5, 2016

C'est beau mais c'est loin!

C’est promis, après on arrête de vous saouler avec les temples.
Mais on ne pouvait pas passer sous silence notre escapade à Preah Vihear, un temple classé au patrimoine de l’Unesco !

Situé à la frontière thaïlandaise dans une région complètement paumée (3h30 de Siem Reap et notre chauffeur a blindé), le temple n’est pas facile d’accès ce qui le rend peu fréquenté. En plus, il fait l’objet de tensions entre le Cambodge et la Thaïlande qui se disputent sa souveraineté. Bref, il y a plus de militaires que de touristes sur le site !

Cela dit, le temple est superbe. Il est situé au sommet d’une colline qui domine les plaines du nord et l’ambiance y est tellement différente de celle d’Angkor.  Il y fait tellement paisible (malgré les militaires) qu’on comprend parfaitement pourquoi l’endroit à été choisi pour accueillir ce sanctuaire important.

Comme dirait ce bon vieux Jacques, « c’est beau mais c’est loin » !