Sunday, February 21, 2016

Au revoir et khmerci !


Finie la playa, c’est parti pour un petit tour avec les copains (Thom & Evelyne) qui nous ont rejoints à Phnom Penh. L’occasion d’approfondir notre connaissance de la ville après plusieurs passages éclairs.
Au programme, les classiques : musée national, palais royal & pagode d’argent.  Et dans un registre moins joyau et joyeux, le musée du génocide S21, une ancienne école transformée en camp de détention des Khmers rouges, ou la face la plus cruelle de l’Homme dans toute son intensité. On vous passe bien volontiers les détails sur les tortures et les méthodes d'exécutions, ou encore la façon dont les bébés étaient achevés.  Il est difficile de se sentir bien après une telle visite, mais c’est un éclairage indispensable sur cette page terrifiante de l’histoire du Cambodge, qui emporta plus de 1,7 millions de cambodgiens (20% de la population).



Au-delà de la capitale, on a baroudé dans des coins franchement paumés en tuk-tuk (ne JAMAIS faire un trajet de 100 km en tuk-tuk…), on a traversé le Mekong sur le fameux pont en bambou (démonté et reconstruit chaque année !) de Kompong Cham et on a exploré les temples pré-Angkoriens de Sambor Prei Kuk

Excursion mouvementée en tuk tuk


le pont en bambou

coucher de soleil sur le Mekong
Sambor Prei Kuk

À présent, notre aventure cambodgienne est terminée. On a bien évidemment toujours Angkor en tête mais ce pays est bien plus que cela. Une ambiance relax, des paysages et des scènes de vie qui semblent appartenir à une autre époque, des temples perdus à la Indiana Jones, des îles encore préservées du tourisme de masse, une cuisine variée et pleine de saveurs, et puis surtout beaucoup de sourires et de gentillesse.


Au Cambodge, la pauvreté omniprésente nous force à relativiser, les transports nous obligent à prendre notre temps. Chaque trajet, chaque étape fut une aventure et c’est probablement ce qui va le plus nous manquer pendant la suite du voyage. Car au Cambodge, les choses se passent rarement comme prévues, mais se terminent toujours bien.


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